Ce groupe de recherche interdisciplinaire en partenariat avec les patients au sein duquel participe les médecins enseignants chercheurs du DERMG et a intégré dès sa création le CI3P. Ce groupe est devenu un laboratoire de recherche innovant et en tant que tel, évalué par le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres). Une manière d’enteriner la recherche en partenariat avec les patients, voir les patients et le citoyens comme ce fut le cas dans al recherche financée par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) AppiApps [1] [2] [3] .
La méthodologie de participation par ce groupe de recherche s’organise, comme tous les groupes sollicitant la participation des patients avec le CI3P par l’orientation volontaires de patients partenaires par le codirecteur patient du CI3P selon la méthodologie de ce centre d’Innovation, déjà utilisée dans ses fondamentaux avec les Bureau Facultaire de l’Expertise patient partenaire(BFEPP), la Direction Collaboration et Partenariat Patient (DCPP) [4] aujourd’hui devenu Bureau du Patient Partenaire (BPP)de la faculté de médecine et le Centre d’Excellence du Partenariat avec les Patients et le Public (CEPPP) du Centre de Recherche du CHU francophone (CHUM)de l’Université de Montréal au Québec ou encore du Centre national Ressources et résilience (Cn2r) [5] en France.
Une méthodologie mobilisant des patients sur la base de leurs savoirs expérientiels à travers des compétences organisées en référentiel de compétences [6] [7] [8] associés au choix des patients partenaires. Une démarche éthique (Primum non nocere, d’abord ne pas nuire) en ce qu’elle permet de mettre le patient partenaire en situation de réussite et ainsi de lui donner une image positive des acquis de sa vie avec et des épreuves passées,voire dépassés par le sentiment d’efficacité personnelle (Bandura, 1977) [9] et par le service à autrui, à l’intérêt général.
Les sources de financement sont à ce jour issues de l’ANR [10] , ULYSSEUS, l’université Européenne dont Université Côte d’Azur est un membre fondateur, des formations encadrées par les enseignants chercheurs et internes à l’Université à travers différents appel à bourses de recherche
[1] Flora L., Darmon D., Darmoni S., Grosjean J., Simon C., Hassanaly P., Dufour J.-C. (2022). « Innover par l’aide à la décision dans la relation médecin-patient d’application mobiles : la recherche ApiAppS ». Le partenariat de soin avec le patient : analyses, Université Côte d’azur, N° 4, pp. 73-94.
[2] Flora L., Darmon D., Darmoni S., Grosjean J., Simon C., Hassanaly P., Dufour J.-C. (2023). « L’aide à la prescription d’application mobiles de santé : Une innovation dans et par la relation médecin patient », dans L’expérience dans l’Innovation en santé : modes éphémères ou nouveau paradigme ? – Regards croisés dans l’écosystème de la santé ». Londres : Iste.
[3] Emerson G. (2023). Évaluation du logiciel ApiAppS, outil d’aide à la prescription mobile de santé . Thèse de médecine générale, faculté de médecine, Université Côte d’Azur.
[4] DCPP (2015). Référentiel de compétences Patient partenaires, Direction collaboration et partenariat patient, Faculté de médecine, Université de Montréal.
[5] Flora L., Bechellaoui L. (2022). « Des modalités partenariales avec les personnes à l’épreuve de psychotraumatismes ?, Rhizome, N° 83, pp. 43-49
[6] Flora L. (2015), Un référentiel de compétences de patient : pourquoi faire ? Du savoir expérientiel des malades à un référentiel de compétences intégré : l’exemple du modèle de Montréal, Presses Académiques Francophones, Sarrebruck, Allemagne.
[7] Flora L. (2015). Le patient formateur : nouveau métier de la santé ? Comment les savoirs expérientiels de l’ensemble des acteurs de santé peuvent relever les défis de nos systèmes de santé, Presses Académiques Francophones, Sarrebrück, Allemagne.
[8] Flora L. (2012). Le patient formateur : élaboration théorique et pratique d’un nouveau métier de la santé, Thèse de doctorat de sciences sociales, spécialité « Sciences de l’éducation », Université Vincennes Saint Denis – Paris 8, campus Condorcet.
[9] Bandura A. (1977). « Self-efficacy: Toward a unifying theory of behavioral change ». Psychological Review, N° 84, pp.191-215.
[10] Flora L., Darmon D., Darmoni S., Grosjean J., Simon C., Hassanaly P., Dufour J.-C. « L’aide à la prescription d’application mobiles de santé : Une innovation dans et par la relation médecin patient », dans L’expérience dans l’Innovation en santé : modes éphémères ou nouveau paradigme ? – Regards croisés dans l’écosystème de la santé ». Londres : Iste.