Archives de catégorie : Initiatives Covid-19

La mélodie des gens

Dans le cadre du projet « Les récits du Covid long : un projet pilote interprofessionnel : soin, formation, art et recherche », Dre Olivia Braillard et Aline Lasserre-Moutet du centre transversal d’éducation thérapeutique de l‘Hôpital Universitaire de Genève (HUG), membre de l’Alliance sans frontières pour le partenariat de soin avec les patients, ont souhaité créer une histoire collective du « COVID long », soit le récit de l’expérience collective d’une vingtaine de patient·es. Ce projet, combinant médecine narrative et approche biographique, permet aux personnes concernées de donner du sens à leur propre vécu. Ce processus a abouti à l’enregistrement des extraits de leur récit dans une boîte à musique, qui a été cachée à l’intérieur d’une statue originale et unique.

Accéder à l’œuvre artistique issue de ce projet

Participation des patients formateurs avec le CI3P en pédagogie médicale au cours de la pandémie de COVID-19

Issu du livret des actes 3eme colloque interuniversitaire organisé le 15 octobre 2021

CONTEXTE :

Les conséquences de la pandémie sur l’enseignement en général et plus particulièrement en pédagogie médicale ont nécessité des adaptations dans l’objectif de maintenir la continuité pédagogique auprès des étudiants en médecine.

METHODE :

la faculté de médecine de l’Université Côte d’Azur, grâce au Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P) codirigé par un tandem de partenariat médecin-patient au cœur même de la faculté, a su et pu adapter les enseignements proposés AVEC des patients. C’est d’une part, grâce à sa méthodologie de recrutement de patients et sa capacité à fédérer des citoyens (Flora et al, 2020), et d’autre part au fait d’avoir organisé, avant la pandémie, une ingénierie pédagogique dans un mode hybride que l’adaptation à des cours 100% à distance, avec une partie asynchrone et l’autre synchrone, a pu être mise en place. Ces cours étaient organisés en séminaires obligatoires de second cycle et 3ème cycle.

Dans le même temps, les sessions optionnelles proposée aux 3 cycles du cursus de médecine s’est poursuivi, tel le Diplôme Universitaire Art du Soin en partenariat avec le patient primé par le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche comme innovation pédagogique tout au long de la vie (Prix PEPS 2018), ou l’atelier de « l’Esprit Critique Niçois » initié par les étudiants eux-mêmes (Perraud et al, 2021), une initiative en cours de conception au niveau national pour 2022.

Dans le cadre du DU qui était conçu totalement en présentiel, après une première tentative à partir d’une séquence de deux heures qui a permis de valider la pertinence d’une séquence pédagogique et la motivation des étudiants de poursuivre tout en validant l’option de visioconférence choisie en mars 2020, la formation a basculée en ligne pour la fin de l’exercice 2020, et l’ensemble de l’année universitaire suivante. Pour la session sur l’esprit critique niçois, elle a été adaptée en ligne à partir des expériences acquises dans les modules pédagogiques qui l’ont précédé.

La multiplication des accompagnements par des patients de thèses de médecine initié en 2020 s’est poursuivi, malgré les contraintes générées par la pandémie, jusqu’à la participation de patients au jury de thèse en visioconférence fin 2020 et du prix de la thèse 2021 à l’automne 2021.

DISCUSSION :

Ces modalités d’enseignement ont permis d’assurer une continuité pédagogique et même d’initier de nouveaux enseignements au cours de la pandémie.

Au-delà des apprentissages acquis et de l’amélioration des connaissances pouvant se manifester dans des compétences acquises ou renforcées, peuvent-être discutée, sinon la pertinence de ses mises en œuvre en période de pandémie, la place de ces modalités d’enseignement au-delà de la période vécue, en comparaison avec les cours hybrides pour ceux qui avaient été précédemment conçus comme tels, et réfléchie dans un équilibre général pédagogique global privilégiant la relation médecin-patient, point fort de la pédagogie médicale initiée avec les patients.

CONCLUSION :

Une organisation dédiée, à l’image de ce qui s’est organisé à l’Université de Montréal (Descotaux et al, 2020), permet une attitude résiliente face à des situations imprévues, telle la pandémie mondiale qui sévit actuellement.

Le contexte adaptatif est d’autant plus favorable à sa mise en place lorsqu’en amont de la situation imprévue, une appropriation tant de la part des étudiants que des enseignants a déjà eu lieu, ce qui est le cas dans le cadre de cours, ateliers et séminaires adaptés au préalable à l’enseignement hybride.

Une forme pédagogique d’ailleurs plus en phase avec les nouvelles générations pour peu que la plage d’échange s’organise selon des approches de pédagogie inversée, c’est à dire qui sont initiées à partir d’expériences vécues directement ou indirectement par les étudiants et pouvant donner lieu à l’explicitation de représentations, de cas clinique ou de situations entre professionnels, ou encore de mises en situations également largement nommées « simulations » un terme inadapté selon nous (Flora, 2019).

BIBLIOGRAPHIE

Flora L., Darmon D., Benattar J.-M. (2020). « Le Centre d’Innovation du partenariat avec les patients et le public : un moteur du développement de la culture du partenariat de soin avec le patient, avec les patients et le public en Europe ». La revue sur le partenariat de soin avec le patient : Analyses, N°1, pp. 138-163.

Perraud G., Robin J., Munk S., Barbaroux A. (2021) « Promotion de l’esprit critique en santé par les étudiants et pour les étudiants : utopie ou réalité ? L’exemple des journées de l’esprit critique Niçois ». Exercer. Sept.; (175):pp. 328-334.

Descôteaux A., Jackson M., Vanier M.-C. (2020). « Quand les patients formateurs prennent le relais : transfert d’ateliers sur la collaboration interprofessionnelle en ligne en temps de COVID-19 ». Pédagogie médicale. N°. 21, pp. 215-217.

Flora L. (2019). Une anthologie littéraire à mobiliser au sein de l’ « UniverCité » du Soin, article de blog.

Bribes de vécus durant la pandémie

Des bribes d’expériences vécue par des personnes à l’épreuve de psychotraumatisme.s depuis le début de la pandémie mondiale de la Covid-19

Les membres de la communauté des personnes à l’épreuve de psychotraumatisme du Cn2r ont collecté des bribes de vécu au cours de la pandémie de la Covid-19. Des expériences parmi lesquelles certaines ont donné lieu à communication lors de la 1ère journée scientifique du Cn2r organisée le 9 novembre sur le Campus Condorcet. Cette journée avait pour thème : La crise de la Covid-19, entre rupture et continuité

Cov’Art, Cn2r et journée scientifique

Dans le cadre de la 1ère journée scientifique du Cn2r, membre de l’Alliance sans frontières pour le partenariat de soin avec le patient , » La crise de la Covid-19, entre rupture et continuité« , un collectif d’artistes autour du Cn2r ont exprimé leur Art au fil des confinement mis en place en conséquence de cette pandémie mondiale. Voici ce qui a été présenté lors du 9 novembre 2021 au Campus Condorcet à Paris

De patient à partenaire de recherche… Au Québec

Au Québec, la pandémie a été l’occasion de montrer les avantages d’impliquer des patients dans l’élaboration de la recherche clinique.

À une époque où il n’y avait pas de pandémie, des chercheuses du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) commençaient à étudier les risques et les bénéfices de posséder un animal de compagnie pour les personnes qui ont subi une transplantation ou une greffe. On recommande souvent à celles-ci de se départir de leur animal étant donné leur système immunitaire affaibli.

Les deux chercheuses au cœur du projet, Mélanie Dieudé, immunologiste, et Isabelle Doré, professeure en kinésiologie, ont dès le départ souhaité travaillé avec des « patients partenaires ». C’est le nom donné aux malades qui peuvent nourrir la recherche clinique, dans l’optique d’améliorer la qualité des soins. Sylvain Bédard, qui a subi deux greffes du cœur, était du lot.

Quand la pandémie est arrivée, leur projet à bifurqué. Le groupe formé de chercheurs et de patients est finalement devenu un réseau de soutien précieux, au fil de 55 rencontres hebdomadaires sur la plateforme Zoom. Une Entrevue avec trois protagonistes a été publié dans le magazine Québec Science auquel vous pouvez accéder par ce lien.

Le projet modifié réside dans la recherche d’impact de la pandémie COVID-19 sur les receveurs de greffe/tissus/cellules souches immunosupprimés et leurs proches auquel vous pouvez accéder par ce lien

Webinaire : « Si j’attrape la Covid, lisez ceci ! » mesures anticipées en temps de pandémie »

À partir d’un membre du Réseau Santé Réseau Lausanne (RSRL), une organisation membre de l’Alliance sans frontières pour le partenariat de soin avec le patient et à son initiative, ce webinaire aura lieu le 7 avril 2021 de 16h00 à 17h30 (heure de Paris).

L’Association latine pour l’analyse des systèmes de santé (ALASS) vous informe de l’offre diversifiée d’ateliers-webinaires interactifs gratuits pour ses membres au cours de l’année 2021 (également ouverts aux non-membres, moyennant un droit d’inscription de 20 euros chacun). 

En particulier, la pandémie COVID-19 fera l’objet d’une analyse croisée entre patient et professionnels de différents pays et donc entre différents systèmes de santé.
 

Le 7 avril 2021 de 16h00 à 17h30 (heure de Paris).
Son thème :« Si j’attrape la Covid, lisez ceci ! » mesures anticipées en temps de pandémie
 
Intervenants :

Philippe Anhorn (Suisse), Ralf Jox (Suisse), Francesca Bosisio (Suisse), Caroline Doppagne (Belgique), Nicole Barthélemy (Belgique),
Michel Lorange (Québec), Vincent Dumez (Québec),
Luigi Flora (France)


 
Les directives anticipées expriment les dernieres volontés pour les soins en fin de vie. A l’heure où les systèmes de santé sont sous pression et les services de soins intensifs parfois saturés, les directives anticipées et/ou la désignation d’un représentant thérapeutique sont des garanties du respect de l’autonomie et de l’autodétermination des patients, face à des professionnels et des institutions de santé parfois obligés de trier, et des proches souvent en proie à un intense désarroi. Quelles sont les pratiques en la matière ? Les garde-fous éthiques ? Les outils disponibles ?


 
Pour adhérer à l’ALASS comme membre 2021 (et accéder ensuite gratuitement à la série complète de webinaires), allez sur ce lien 
 
Pour s’inscrire seulement au webinaire du 7 avril 2021, allez sur ce lien.


 
Si vous êtes adhérent de l’ALASS :
1) Allez sur ce lien et entrez votre nom d’utilisateur ALASS ou votre adresse électronique et votre mot de passe. Si vous ne vous en souvenez pas, vous pouvez demander au système de le réinitialiser.
2) Une fois à l’intérieur, vous devez sélectionner les webinaires auxquels vous souhaitez vous inscrire. Vous pourrez ensuite récupérer les informations de connexion au webinaire, directement sur la page web. Vous recevrez aussi un e-mail avec ces informations.

En cas de difficulté, le secrétariat de l’ALASS (diffusion@alass.org) est à votre disposition pour toute information ou aide à l’inscription.
 
 
Nous profitons de cette occasion pour annoncer le prochain congrès ALASS, qui se tiendra du 16 au 18 septembre 2021, en ligne et en présentiel à Locarno (Suisse).
Nous enverrons prochainement à chacun des informations sur le programme et l’inscription.
 
Cordialement
Carlo De Pietro
Président de l’ALASS
 
et le Comité de l’ALASS
Philippe Anhorn, Olivier Baly, Joan Barrubes, Georges Borges da Silva, Roxane Borges da Silva, Patricia Chico Aldama, Fernando Cupertino, Monica De Angelis, Guy Durant, Marie-Pierre Gagnon, Edna Maria Goulart Joazeiro, Berta Maria Iradier, Noémi Javaux, Philippe Kolh, Lise Lamothe, Ana Maria Malik, Catherine Maurain, Frédérique Quidu, Magda Scherer, Carmen Tereanu, Carolina Tetelboin Henrion, Véronique Zardet.
 

Partenariat de soin en addictologie durant la pandémie

introduction

Les maladies addictives sont, en France comme à l’échelle internationale, un problème de santé publique majeur. Les Patients Experts en Addictologie (PEA) participent à ce prix en charge en offrant un soutien pendant le parcours de soins grâce aux partages d’expériences entre paires. Les expériences cliniques d’intégration de PEA dans le parcours de soins sont en plein essor . Depuis 2015, le département de Psychiatrie – Addictologie des hôpitaux Bichat et Beaujon a intégré à ses soins d’intervention des PEA auprès des patients et des professionnels de santé .

Depuis janvier 2020, la France est touchée par la pandémie du COVID-19. Cette crise a imposé des aménagements de l’offre de soins addictologiques avec un développement accéléré de la télémédecine. La suspension des visites extérieures dans les services de l’hôpital a eu un impact direct sur l’activité hospitalière des PEA.

Ainsi, les modifications de l’offre de soins addictologiques pendant la crise sanitaire, ont imposé une adaptation de l’intervention des PEA, pour continuer d’accompagner les patients addicts privés de nombreux outils thérapeutiques. La description du dispositif des PEA adapté aux contraintes de la crise sanitaire, pourrait permettre de préciser l’importance de leur place dans le système de soins addictologiques et ainsi étendre ce modèle à d’autres services d’addictologie.

L’offre de soins addictologiques avant l’épidémie de COVID-19

  • L’offre de soins addictologiques du département de psychiatrie – addictologie de Bichat – Beaujon est ambulatoire et résidentielle:•
  • consultations individuelles;•
  • unité d’hospitalisation temps plein pour des sevrages complexes et évaluations addicto-psychiatriques;•
  • hôpital de jour addictologique (HDJA);
  • ateliers thérapeutiques collectifs (groupes de parole, programmes de thérapie cognitive et comportementale, etc.).

Le dispositif des PEA en partenariat avec le département de Psychiatrie – Addictologie

Les PEA sont d’anciens patients dépendants, abstinents depuis au moins deux ans, qui ont l’expérience des soins addictologiques et de l’addiction. Ils ont suivi une formation spécialisée (certificat auprès du centre de formation continue de l’AP-HP) et interviennent bénévolement auprès des patients, quelle que soit l’addiction. Ils sont membres de l’Association des Patients Experts en Addictologie (APEA), en convention avec l’AP-HP depuis sa création en 2016, et font partie de l’équipe soignante. Lire l’article…

Référence de l’article : Moisan D., Obadia C., Arnaud F., Pommery A., Claudon M., Lejoyeux M. (2020). « Place du dispositif patients experts en addictologie lors de l’épidémie de COVID-19: le lien ville-hôpital. Place du dispositif «Expert Patients in Addictology» lors de l’épidémie COVID-19: Le lien ville-hôpital« . La presse médicale formation, Vol. 1, Issue 5, novembre 2020, pp. 451-456

Réflexion participative sur le deuil en période de pandémie

Si la démocratie en santé a largement été mise de côté depuis le début de la pandémie (Santi, 2020 [1]; Caillé et al, 2020 [2]), elle ne l’a pas été partout.

Le Centre National Ressources et Résilience (CN2R), membre de l’Alliance sans frontières, est pensée et organisée, et ce dès son origine, pour œuvrer en partenariat avec l’expérience de personnes à l’épreuve de psychotraumatisme.s.

Cette philosophie est assumée et assurée par une coordination transversale présente au sein même de sa direction. En cohérence avec cette orientation, elle a constitué une communauté de personnes à l’épreuve de psychotraumatisme.s dont les membres participent aux actions, avec parmi celles-ci, celles qui ont été mises en œuvre pour faire face à la pandémie.

En cette période particulière, elle a ainsi constitué un groupe de travail de personnes à l’épreuve de psychotraumatisme pour émettre des repères sur les processus de deuil au cours d’une pandémie, que ceux-ci soient utiles à chaque citoyen directement ou indirectement concerné, particulièrement suite et lors des périodes de confinement qui empêchent le recueillement, qui rend impossible ou complique les moments où se retrouver lors de rituels. Mais ces repères sont également à destination des divers professionnels qui dans l’exercice de leur métier rencontrent ou ont pu rencontrer des situations extrêmes.

Cette cocontruction permet de connaître les facteurs susceptibles de compliquer le deuil, repérer les signes de complication, renforcer les facteurs de résilience des proches endeuillés au cours de processus de deuil et résilience chez l’adulte en période de pandémie, et plus particulièrement au cours de la pandémie de COVID-19

Voici un lien vers ce travail accompli en partenariat…

Références bibliographiques

[1] Santi P. (2020). « Coronavirus: les associations d’usagers de la santé, oubliées de la gestion de la crise » ,
Le Monde, le 4 mai 2020.

[2] Caillé Y., Léo M., Baudelot C. (2020). « La crise due au coronavirus a révélé le faible rôle reconnu aux patients et à leurs associations ». Le Monde, le 5 juillet 2020.

Le CN2R, membre de l’alliance, publie une étude sur les conséquences de la Covid-19

Alors que la France se prépare à une nouvelle période de confinement « aménagée », une étude Centre National Ressources et Résilience (CN2R), membre de l’alliance sans frontières pour le partenariat de soin avec le patient, associé au fonds innovation recherche de la Fédération Hospitalière de France (FHF) ont publié dans JAMA network une évaluation des conséquences du confinement sur la santé mentale des étudiants universitaires.

La pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a contraint plusieurs pays à imposer des modalités de quarantaine à l’échelle nationale qui en France ont pris la forme d’un confinement national.

En France, cette disposition a été prise le 17 mars 2020. Elle invitait les citoyens à se confiner chez eux, les déplacements non indispensables y étaient interdits. Sans remettre en question l’intérêt d’une telle mesure, la littérature portant sur l’impact des quarantaines sur la population indique des effets négatifs sur la santé mentale, y compris des symptômes de stress post-traumatiques. Les premiers résultats liés aux conséquences de la quarantaine relative à l’épidémie de COVID-19 en Chine confirment ce constat et font état de fortes prévalences de stress et de dépression, le fait d’être étudiant constituant l’un des facteurs associés à un impact psychologique plus important. Lire l’article publié dans le JAMA network sur le sujet… En savoir plus sur le site du CN2R en consultant l’étude…

CHERPA, un collectif de CHERcheurs et de PAtients

CHERPA (pour « CHERcheurs & PAtients”) est un groupe de recherche pluridisciplinaire au sein de l’axe Santé du LAPCOS, le Laboratoire d’Anthropologie et de Psychologies clinique, cognitive et sociale de l’Université Cote d’azur.

Ce collectif est enrichi par la participation d’un médecin généraliste du Département d’Enseignement et de Recherche en médecine générale (DERMG) et de patients du Centre d’Innovation du Partenariat avec les Patients et le Public (CI3P) de la faculté de médecine de l’Université cote d’azur.

A l’occasion du numéro spécial de la Revue de Neuropsychologie rédigé pendant le confinement (mars à mai 2020), la 1ère publication de CHERPA, article cosigné par Sylvane Faure (LAPCOS), Arnaud Halloy (LAPCOS), Brigitte Karcher (LAPCOS), Luigi Flora (CI3P) ,Graziella Colazzo (LAPCOS), Adriaan Barbaroux (DERMG-LAPCOS), Eric Balez (CI3P), et Christine Bonardi (LAPCOS), propose une réflexion sur l’importance des
savoirs expérientiels.

Des patients essentiellement, mais aussi de ceux élaborés par les chercheurs et cliniciens en période de crise et du partenariat-patient dans notre capacité à comprendre les effets de la pandémie COVID-19 et du
confinement, accroitre la résilience face au stress lié à la crise sanitaire, voire prévenir les conséquences délétères d’une future pandémie sur la santé au niveau individuel et collectif.

Vous pouvez lire ici le sommaire de ce numéro rédigé pendant le confinement

La référence de l’article Faure S., Halloy A., Karcher B., Flora L., Colazzo G., Barbaroux A., Balez E., Bonardi C. « Polyphonies sur les enjeux du partenariat patient au temps du COVID-19, Revue de Neuropsychologie, Neurosciences Cognitives et Cliniques, V. 12, N° 2, Avril-mai-juin 2020, pp. 232-237.