Réflexion participative sur le deuil en période de pandémie

Si la démocratie en santé a largement été mise de côté depuis le début de la pandémie (Santi, 2020 [1]; Caillé et al, 2020 [2]), elle ne l’a pas été partout.

Le Centre National Ressources et Résilience (CN2R), membre de l’Alliance sans frontières, est pensée et organisée, et ce dès son origine, pour œuvrer en partenariat avec l’expérience de personnes à l’épreuve de psychotraumatisme.s.

Cette philosophie est assumée et assurée par une coordination transversale présente au sein même de sa direction. En cohérence avec cette orientation, elle a constitué une communauté de personnes à l’épreuve de psychotraumatisme.s dont les membres participent aux actions, avec parmi celles-ci, celles qui ont été mises en œuvre pour faire face à la pandémie.

En cette période particulière, elle a ainsi constitué un groupe de travail de personnes à l’épreuve de psychotraumatisme pour émettre des repères sur les processus de deuil au cours d’une pandémie, que ceux-ci soient utiles à chaque citoyen directement ou indirectement concerné, particulièrement suite et lors des périodes de confinement qui empêchent le recueillement, qui rend impossible ou complique les moments où se retrouver lors de rituels. Mais ces repères sont également à destination des divers professionnels qui dans l’exercice de leur métier rencontrent ou ont pu rencontrer des situations extrêmes.

Cette cocontruction permet de connaître les facteurs susceptibles de compliquer le deuil, repérer les signes de complication, renforcer les facteurs de résilience des proches endeuillés au cours de processus de deuil et résilience chez l’adulte en période de pandémie, et plus particulièrement au cours de la pandémie de COVID-19

Voici un lien vers ce travail accompli en partenariat…

Références bibliographiques

[1] Santi P. (2020). « Coronavirus: les associations d’usagers de la santé, oubliées de la gestion de la crise » ,
Le Monde, le 4 mai 2020.

[2] Caillé Y., Léo M., Baudelot C. (2020). « La crise due au coronavirus a révélé le faible rôle reconnu aux patients et à leurs associations ». Le Monde, le 5 juillet 2020.