Au Québec, la pandémie a été l’occasion de montrer les avantages d’impliquer des patients dans l’élaboration de la recherche clinique.
À une époque où il n’y avait pas de pandémie, des chercheuses du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) commençaient à étudier les risques et les bénéfices de posséder un animal de compagnie pour les personnes qui ont subi une transplantation ou une greffe. On recommande souvent à celles-ci de se départir de leur animal étant donné leur système immunitaire affaibli.
Les deux chercheuses au cœur du projet, Mélanie Dieudé, immunologiste, et Isabelle Doré, professeure en kinésiologie, ont dès le départ souhaité travaillé avec des « patients partenaires ». C’est le nom donné aux malades qui peuvent nourrir la recherche clinique, dans l’optique d’améliorer la qualité des soins. Sylvain Bédard, qui a subi deux greffes du cœur, était du lot.
Quand la pandémie est arrivée, leur projet à bifurqué. Le groupe formé de chercheurs et de patients est finalement devenu un réseau de soutien précieux, au fil de 55 rencontres hebdomadaires sur la plateforme Zoom. Une Entrevue avec trois protagonistes a été publié dans le magazine Québec Science auquel vous pouvez accéder par ce lien.
Le projet modifié réside dans la recherche d’impact de la pandémie COVID-19 sur les receveurs de greffe/tissus/cellules souches immunosupprimés et leurs proches auquel vous pouvez accéder par ce lien